Cela fait maintenant deux ans qu’elle a posé ses valises à La Borne avec son homme, Mathieu Dalivoust. Après les cuisines du George V, « monsieur » lui a fait confiance et l’a suivie dans le berceau de la famille pour reprendre les rênes de l’Épicerie, une institution du village de potiers, qui fait à la fois restaurant et point de vente. Pour le plus grand bonheur de tous !

Interview de Clémentine Préault

OnBourges : Pourquoi avoir choisi La Borne ? 
Clémentine Préault : Je connaissais bien La Borne car ma famille est du coin. D’ailleurs, mes parents nous aident parfois à l’Epicerie. On venait s’y promener pendant les vacances. Aujourd’hui on y habite, on vient d’avoir un enfant et on a réussi à se trouver un bon rythme pour vivre !

OnBourges : Comment tu gères les multiples casquettes cuisinière / serveuse / vendeuse ?
Clémentine Préault : La première année on essayait de tout mener de front, c’était difficile. Maintenant c’est plus agréable. On cuisine le matin, puis on est en service le midi, puis l’épicerie ouvre… Notre vrai métier c’est la cuisine, mais c’est super de voir les gens, c’est un contact qu’on n’avait pas. On aime leur faire plaisir. Notre seul moteur c’est quand les gens nous disent qu’ils sont contents. 

© Ad2T

OnBourges : C’est une affaire qui roule alors ?
Clémentine Préault : On ne s’en sort pas trop mal, on arrive même à remplir toute la semaine, parfois presque une semaine à l’avance ! À tel point qu’on demande aux clients de réserver pour s’organiser et faire de belles choses sans gâchis.

OnBourges : Tu donnes une grande importance à éviter le gâchis et à utiliser des produits locaux…
Clémentine Préault : C’est pour ça qu’on a une carte courte. D’abord, notre métier c’est de faire à manger, pas de jeter. Ce n’est pas notre vision de la cuisine de prendre un congélateur ! Et on essaye au maximum de travailler avec des producteurs locaux, voire ultra locaux à Morogues notamment. On veut un vrai échange avec eux, on a une relation très amicale. C’est eux qui déterminent notre carte, en fonction des produits disponibles. Si on n’a pas beaucoup d’haricots verts on fait avec, si c’est une année sans cèpes, on ne va pas en acheter de l’étranger. 

« Notre seul moteur c’est quand les gens nous disent qu’ils sont contents »
© Ad2T
Clémentine Préault
L'Epicerie

OnBourges : Mettre en avant les locaux dans l’assiette et sur la table !
Clémentine Préault : Oui, ici on a de la vaisselle de plusieurs potiers différents : des assiettes, des carafes, même des cadres ! Ça amène à découvrir leur travail, on essaye d’en présenter un maximum. On connaît tout le monde et tout le monde se connaît, c’est aussi ça que j’aime ici. Le côté artiste, le côté atypique, et aussi le côté vrai village. 

OnBourges : Et tu penses quoi de Bourges ?
Clémentine Préault : Bourges, c’est notre sortie à la grande ville ! J’aime bien faire un petit tour dans les rues piétonnes, faire des boucles dans le centre-ville historique. Commencer par descendre la rue Bourbonnoux, puis rejoindre la place Gordaine, et remonter par la rue Coursarlon !

Le tourisme à La Borne vu des yeux de Clémentine : sans borne !

C’est un village très très touristique ! C’est un centre d’attraction, un lieu d’art très connu, notamment lors des événements qui attirent comme les Grands Feux ou via le Centre Céramique Contemporaine. Il y a des gens qui viennent aussi de très loin : on a des habitués New Yorkais, on voit des japonais… L’été ici c’est un peu comme au bord de mer !

Informations Pratiques

L’Épicerie - Restaurant et Épicerie fine
Chemin des Usages
La Borne - 18250 Henrichemont

02 48 59 57 50 - lepicerielaborne@gmail.com
Facebook : @lepicerielaborne

Restaurant : au déjeuner du mercredi au dimanche et au dîner du jeudi au samedi

Épicerie fine : du mercredi au dimanche de 9h30 à 12h et de 16h à 19h