Interview d'Élodie Godin, la capitaine des Tango Bourges Basket
Andrea Olivares : Pour commencer, pourquoi l’équipe s’appelle « Tango » ?
Élodie Godin : Le Tango est une couleur dérivée du orange, avec le noir, ce sont les couleurs historiques du club.
AO : 5 mots pour définir votre équipe ?
EG : Ensemble, guerrière, solidaire, fierté, love.
AO : Combien de matchs jouez-vous par saison ?
EG : Nous en jouons beaucoup car nous sommes engagées dans plusieurs compétitions. Nous jouons le Championnat de France (Ligue Féminine de Basket) qui correspond au meilleur niveau français, l’Euroleague, soit l’équivalent de la « Champions League » du foot et qui rassemble les meilleures équipes européennes et la Coupe de France. Il faut rajouter à cela les matchs de préparation. Au total, nous avons joué plus de
50 matchs la saison dernière !
AO : Le plus grand record de paniers pendant un match ?
EG : Je me rappelle qu’en 2005, une joueuse américaine avait marqué 41 points lors d’un match de Ligue Féminine. Collectivement, je ne pourrais vous dire. Par contre, nous avons pour but, avec le Tango Bourges Basket, de proposer un basket offensif, avec beaucoup de paniers et de spectacle. L’année dernière, nous étions la meilleure attaque et nous avons plusieurs fois approché les 100 points marqués !
AO : Pas trop dur d’être capitaine ?
EG : J’adore ce rôle de capitaine au Bourges Basket. J’apporte mon expérience, mon vécu d’ancienne joueuse. Être capitaine de cette équipe est pour moi un honneur et une fierté.
AO : Vous plaisez-vous à Bourges ?
EG : Je me sens très bien à Bourges. Cette ville me plaît, ce n’est ni trop grand ni trop petit et les gens sont très agréables ici. C’est le club le plus professionnel de France avec un staff très compétent. Nous avons les meilleures installations pour performer, le Palais des Sports du Prado est une salle moderne et agréable pour nous, joueuses, mais aussi pour les spectateurs !
AO : Votre endroit préféré à Bourges ?
EG : J’aime beaucoup me promener dans les Marais de Bourges ou bien le long du Canal de Berry. Des petits moments de détente rares et appréciables dans une saison sportive
très intense !

Quelques mots de Pierre Brault, supporter
Andrea Olivares : Pourquoi êtes-vous supporter du Tango Bourges Basket ?
Pierre Brault : Pour l’ambiance du basket en général ! Passionné de sport, j’adore suivre quasiment tous les sports, mais le basket était l’un des seuls que je n’aimais pas autant à la TV que dans une salle… avant d’arriver à Bourges (pour mes études, étant originaire de la Vienne) ! Pour mon 1er match, dans l’ancien Prado au début de la saison 2013-2014, j’ai été impressionné par l’ambiance qu’il pouvait y avoir, tant par les encouragements pour les Tango que par le fair-play adressé aux adversaires (et à leur public).
Au fil des matchs, le plaisir était toujours présent, puis le 1er match avec la Team Gradin C (les « Ultras »), le 1er déplacement, les 1ers titres et l’histoire était commencée. Et puis les joueuses… de grandes championnes, mais tellement humbles et abordables.
AO : Votre joueuse préférée ?
PB : Sans hésiter… l’équipe ! Ce sont de grandes championnes, toutes ou presque jouent en équipe nationale mais elles font preuve d’une grande humilité, elles sont disponibles et abordables, que ce soit après les matchs, les entraînements ou dans la rue, n’hésitant pas à prendre 5 minutes pour discuter ou nous remercier après les matchs pour les déplacements effectués. Cette récompense, pour nous supporters, équivaut à n’importe quel trophée.
AO : Votre meilleur moment lors d’un match ?
PB : Bourges-Ekaterinbourg (janvier 2014). Victoire de Bourges après prolongation dans l’ancien Prado et son effet « chaudron ». L’ambiance ce soir là, c’était un truc de dingue !
AO : Un message à faire passer ?
PB : 14 (titres) c’est bien, 15 c’est mieux ! (rires). Plus sérieusement, je ne peux que vous conseiller de venir au Prado les soirs de matchs. Ce club détient désormais le record du nombre de titres, c’est un monument du sport français qui représente magnifiquement notre ville dans toute la France et à l’étranger !
